EXPO PEINTURES au Musée du Presbytère les 18-19 / 25-26 février 2023

Venez découvrir les trois artistes Grégory Cortecero, Isabelle Palacin et Daniel René au Musée du Presbytère
les deux week-end des 18-19 février et 25-26 février de 10h à 12h et 14h à 18h
Grégory CORTECERO
est un peintre contemporain atypique dans le paysage artistique français. Sociétaire de l’Académie Arts Sciences Lettres de Paris, membre de la Fondation Taylor et Directeur de la section française de l’International Callygraphy and Chinese Painting Society, Grégory propose un art exclusif qui n’est réalisé que par une poignée de personnes : le Sumi-e. Cet art (littéralement Peinture à l’encre en Japonais) est une technique du 14ème siècle qui tire sa source du Zen.
Cette technique s’exécute ainsi d’un seul trait, sans esquisse ni croquis. Un travail préalable doit être opéré afin d’imaginer le résultat tel qu’il devrait être avant même d’en avoir commencé l’exécution. Ainsi, le peintre mobilise toute sa sensibilité au service de la contemplation. C’est à ce moment qu’il sélectionne les éléments qu’il doit peindre et ceux qui ne seront pas tracés.
Grégory entame alors sa peinture. Elle est réalisée rapidement. A l’aide de ses pinceaux japonais, Grégory applique avec rapidité et dextérité l’encre de chine traditionnelle qui se répand sur le papier de riz. Ce papier d’une finesse exceptionnelle ne laisse aucune chance à l’erreur : chaque trace y est irrémédiablement inscrite. Le repentir n’existe pas dans le Sumi-e.
Grégory utilise une feuille de riz Xuan classée au Trésor National en Chine. C’est un papier d’une rare délicatesse considéré comme le meilleur papier du monde.
La simplicité de cette technique est la partie la plus visible de la peinture. La part du blanc est importante et essentielle. Le blanc représente la disponibilité de l’espace et de l’esprit mais il est également l’expression des choses non peintes. Ce n’est pas parce qu’il n’y pas de trace qu’il n’y a pas d’expression… L’art du sumi-e réside ainsi dans la suggestion. La monochromie participe également à cette simplicité. Quoi de plus modeste et de plus simple que le noir et blanc ?
Cette façon très contemporaine et occidentale de peindre le Sumi-e fait de Grégory un peintre très apprécié. Sa dextérité et la qualité de ses peintures lui ont valu de remporter de nombreux prix, et d’exposer dans des salons prestigieux au Japon, en Chine et à Paris au Salon d’Automne – Champs Elysées ou encore Art en Capitale.
Grégory a reçu en 2022 la médaille Vermeille de la Société Arts Sciences Lettres Paris, ainsi qu’une mention spéciale du jury au concours international en ligne d’Art contemporain Artlookone ou encore une Mention spéciale du jury au Salon International de Vittel en 2021.
ISABELLE PALACIN
Peintre plasticienne autodidacte, je partage mon temps de vie et de travail entre la Touraine et la Tunisie où j’ai installé temporairement mon atelier.
Je me souviens de ma première émotion artistique vers 5 ans, autour de l’atelier d’Alexander Calder, à Saché, où étaient exposées ses œuvres. Mais c’est beaucoup plus tard, suite à un accident de la vie, que j’ai ressenti le besoin d’exprimer ma propre sensibilité à travers le dessin et la peinture.
Après avoir suivi des cours sur différentes plateformes en ligne, j’ai participé à de nombreuses retraites artistiques et enseignements privés. L’utilisation de techniques mixtes sur une base acrylique et collage, m’offre une façon de créer illimitée qui correspond à mon envie d’explorer toujours davantage les différents médiums pour inventer mon propre style.
À la fois exalté et concentré, mon travail est un mélange de peinture intuitive et figurative. Ma longue expatriation entre Afrique, Asie, Moyen-Orient et Maghreb m’a nourrie d’échanges et de rencontres. C’est ainsi que le portrait féminin s’est imposé à moi comme un jeu de miroirs où l’identité et la différence de l’autre se reflètent. Rien n’est défini à l’avance, le portrait évolue sur la toile comme le reflet de mon propre inconscient.
Au-delà des apparences, je cherche à transmettre l’émotion d’un instant et c’est alors que l’œil extérieur et subjectif du spectateur peut imaginer sa propre histoire car l’art du portrait n’est qu’une histoire de rencontre…
DANIEL RENE
est tourangeau.
Il utilise une technique rare de « Bois de Bout »
Le bois « sauvage » qui compose ses tableaux doit être ramassé puis séché pendant plusieurs années avant d’être découpé en morceaux dont la taille va de la brindille au tronc d’arbre. Ces morceaux assemblés constitueront une œuvre qui compose avec la nature et qui, en fonction de sa forme, de sa couleur ou de son veinage guide l’inspiration de l’artiste, conditionnant ainsi le rendu unique de chaque tableau.
Daniel René a développé très jeune un goût artistique immodéré. Il se lance dans le dessin, la musique, et la photographie qu’il a pratiqué assidûment en autodidacte, au point d’inventer une technique permettant de réaliser des photos abstraites sans appareil photo. En 1985, en observant une photo représentant une pile de bois coupé, il a eu l’idée de transposer cette photo en tableau réel et a ainsi inventé la technique picturale graphique du « Bois de Bout ».
Outre son besoin d’exprimer son art, la philosophie de sa démarche est de donner une seconde vie à des morceaux de bois qui, sinon, finiraient brûlés ou pourriraient sur le sol. Ses tableaux sont tous différents et ne suivent aucun thème défini car c’est le bois qui l’inspire et conditionne la réalisation de chaque œuvre. Les couleurs sont chaudes, les formes douces, originales témoignent d’une imagination rare ; le résultat est magnifique.
Depuis 2014, il expose dans plus de 50 salons artistiques, principalement dans le grand ouest de la France, mais aussi à Paris ainsi qu’aux Etats-Unis (New-York et Miami) et en Italie (Venise). Ses œuvres ont été primées 9 fois. La presse écrite et télévisuelle a, quant à elle, rendu compte à 29 reprises de ses activités.